Logopédie

Le logopède s’adresse aux patients de toute classe d’âge.

La logopédie est une thérapie qui permet d’intervenir sur toutes les pathologies du langage oral (retard de langage, bégaiement…), de la voix, du langage écrit (problèmes d’écriture, de lecture,…), des troubles logico-mathématiques, de la déglutition et des troubles cognitifs (attention, mémoire,…), quelles que soient leur origine et aussi bien chez l’enfant, que chez l’adolescent, l’adulte ou la personne âgée.

Si vous pensez que vous (ou un de vos proches) avez besoin de consulter un logopède, nous vous conseillons de consulter un médecin qui va déterminer la nature du problème. Celui-ci demandera éventuellement qu’un bilan logopédique soit effectué par un logopède. Sur base de ce bilan, le médecin spécialiste ORL pourra prescrire un traitement logopédique.

Pour obtenir un remboursement des soins de logopédie, vous devez préalablement avoir l’accord du médecin-conseil.

Ensuite, remettez à votre mutualité :

• le formulaire de demande de traitement dûment complété, daté et signé (fourni par le ou la logopède)
• la prescription de bilan établie par un médecin ;
• la copie du bilan réalisé par le logopède ;
• la prescription de traitement logopédique établie par le médecin spécialiste (ORL);
• en fonction du trouble présenté, certains éléments spécifiques sont parfois nécessaires (test de QI, audiogramme…).

En cas de traitement au-delà d’un an, adressez une demande de prolongation auprès du médecin-conseil. La prescription du traitement, sur la base du rapport d’un bilan logopédique d’évolution, peut être effectuée par le médecin généraliste, sous certaines conditions.

Les honoraires des logopèdes conventionnés sont remboursés à 75% (90% pour les patients BIM). Depuis le 1^er janvier 2013, pour les enfants de moins de 10 ans, seules les séances de 30 minutes sont remboursées.

Et si l’assurance obligatoire n’intervient pas ou plus ?

Il arrive que le patient se voit refuser le remboursement d’un traitement logopédique par l’assurance obligatoire (ASSI). C’est généralement le cas pour les troubles de l’apprentissage chez l’enfant qui se prolongent au-delà de 2 ans. D’autres motifs de refus existent tels que par exemple l’absence d’un test de quotient intellectuel (test QI) pour un trop jeune enfant.

C’est pourquoi votre mutuelle analysera tout dossier refusé dans le cadre de l’assurance obligatoire afin d’octroyer une intervention aux membres en ordre de cotisation. 

Les interventions de l’assurance complémentaire sont soumises à l’accord de la mutualité sur la base d’un bilan logopédique et d’une prescription émise par un médecin spécialiste (la demande de prolongation peut être prescrite aussi par un généraliste)